Le Père Lachaise
Le Week end du 1er novembre, je suis allée "visiter" le Père Lachaise. Ce cimetière connu de tous est décrit comme "Une destination de promenade unique" par le Guide du Routard (??!!). Depuis le temps que je suis sur Paris, il fallait bien que j'y fasse un petit tour...
En ce mardi ensoleillé et venté, je fut impressionnée par la taille de ce cimetière : 17 hectares à son ouverture en 1804 pour arriver à sa taille actuelle de 43 hectares après 5 agrandissements ! Avec une telle surface, mieux vaut ne pas s'aventurer dans Le Père Lachaise sans une carte qui permet de se repérer grâce au quadrillage par division (97 au total). Il y a tant d'histoire dans ce lieu, et tant de résidents connus : Balzac, Delacroix, Renoir, Colette, Simone Signoret et Yves Montand, Gilbert Bécaud, Sarah Bernhardt, Piaf, et bien Jim Morrison ... J'ai été étonnée par certaines sépultures que j'aurais pensé plus imposantes et qui en fait sont assez simples.
Beaucoup de monuments qui rendent hommage aux déportés des différents camps, le Mur des Fédérés, et sur certaines sépultures, des messages intriguants des "Gueules Cassées". J'ai fait une petite recherche sur ce terme (afin d'être moins bête et de connaître un peu d'histoire, matière que je n'appréçiais pas forcément pendant mes études... Je suis plutôt une scientifique !)
Le terme gueules cassées était attribué aux survivants de la Première Guerre Mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage.
Au retour de la guerre, le nombre total de morts s’élevait à 9 millions dont plus de 2 millions d’Allemands, 1,8 million de Russes, 750 000 Britanniques, 650 000 Italiens et presque 1,5 million de Français. Proportionnellement à sa démographie, la France est un des pays où les pertes ont été les plus importantes.
Ces morts n’étaient pas que des militaires tués sur les champs de bataille, c’étaient aussi des militaires revenus chez eux, gravement atteints par des maladies telle que la grippe espagnole, mais aussi des hommes ayant succombé aux séquelles de leur maladie. Ainsi, après la guerre, le nombre de soldats morts des suites de leurs blessures s’élève à environ 500 000 tandis que la grippe fit 200 000 morts supplémentaires en France.
En ce Vendredi 11 novembre, souvenons-nous de ceux qui se sont battus pour notre patrie car aujourd'hui il ne reste plus que 6 "poilus" preuve et mémoire vivante de cette guerre. Sources: Le site non officiel du Père Lachaise -Wikipédia - L'encyclopédie libre-Le Monde